Vernissage vendredi 21 septembre de 18h à minuit
Mercredi, jeudi, dimanche, 1er novembre : de 14h00 à 19h00 Vendredi, samedi, 11 novembre : de 14h00 à 20h00 Fermeture le lundi, le mardi, et le 25 décembre Les 24 et 31 décembre, fermetures à 17h.
Tarifs visites guidées : 40,00 € groupe de 10 à 30 pers, 1h Sur réservation: 03 20 28 38 04 / lmenard@lefresnoy.net
Tarif normal : 4€ Tarif réduit : 3€ (demandeurs d’emploi, étudiants, seniors) Entrée libre pour les détenteurs de la C’Art et les Amis du Fresnoy Gratuit chaque dimanche pour tous.
Comme dans un musée il y a des sculptures, des images, installées dans un espace. Les sculptures ont un aspect familier, mais n’ont pas de profondeur, ce sont des images. Les formes détourées des sculptures, se tournent lors de votre passage. Les formes, le sol, tout y est lumineux et brillant. Vous sentez que vous exercez un pouvoir sur l’espace qui vous entoure. Vous êtes, presque, le centre principal d’attention. Ici tout fait signe.
Cette installation s’inspire d’une technique d’infographie, le sprite. C’est une image sur fond transparent intégrée dans une scène en trois dimensions. L’usage des sprites trouve son origine dans les jeux d’arcades dès 1974. Les sprites sont les éléments actifs sur un décor fixe. Par exemple, la représentation de la végétation dans les jeux vidéo a longtemps été réalisée à l’aide d’images superposées. Ces images pivotent lors du passage de joueurs pour lui faire toujours face. Dans l’espace éclairé de tubes fluorescents, des images au sujet détouré, sont installées sur socle, comme des sculptures. Ces images dont le contour rappelle le sujet photographié, agissent comme les sprites des jeux vidéo et suivent la trajectoire du spectateur. Impossible donc de tourner autour de l’objet. C’est le rapport entre le spectateur, l’objet et l’espace d’exposition qui est troublé. Habituellement maître de son regard sur les œuvres du musée, le spectateur est ici déstabilisé : c’est l’environnement de l’installation qui s’adapte à sa présence, et qui contraint son regard. C’est donc une double réflexion qui est engagée à travers cette pièce : interroger d’une part la capacité des images photographiques à suggérer un volume et questionner d’autre part l’engagement du spectateur au sein de l’espace qu’il arpente.
Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains
2015 DNSAP – Ecole nationale supérieure beaux-arts, Paris
2016 Galerie du Crous, « Matter/no Matter », exposition collective, Paris 2015 Palais des Beaux-Arts, « Transmissions », exposition collective, Paris 2014 La samaritaine, « Ma Samaritaine, carte blanche à la jeune photographie », exposition collective, Paris 2014 Espace Pierre Cardin, Prix Icart, exposition collective, Paris