Vernissage vendredi 21 septembre de 18h à minuit
Mercredi, jeudi, dimanche, 1er novembre : de 14h00 à 19h00 Vendredi, samedi, 11 novembre : de 14h00 à 20h00 Fermeture le lundi, le mardi, et le 25 décembre Les 24 et 31 décembre, fermetures à 17h.
Tarifs visites guidées : 40,00 € groupe de 10 à 30 pers, 1h Sur réservation: 03 20 28 38 04 / lmenard@lefresnoy.net
Tarif normal : 4€ Tarif réduit : 3€ (demandeurs d’emploi, étudiants, seniors) Entrée libre pour les détenteurs de la C’Art et les Amis du Fresnoy Gratuit chaque dimanche pour tous.
Deux soldats sans guerre : l’absence a creusé un trou. Ici on se connaissait et on ne se reconnait plus La parole est désormais vide et le langage impossible. Pour ça, les personnages ne parleront pas. On tourne autour de l’absence sans pouvoir jamais la faire entrer dans le langage, Elle, elle ne doit pas entrer en nous.
Toi et moi dans une maison, loin de tout, des bruits de la ville qui nous hantent comme une mélodie qui reste dans la tête. Il y a aussi un garçon qui se prend pour un fantôme. Tout ce que je connais ici c’est toi et la joie d’être ensemble. La maison est protégée par l’ombre des arbres. On tache nos T-shirts de sucre à se reposer contre leurs écorces. Tu m’as demandé souvent ─ pourquoi venir ici ? C’est parce qu’il fallait être loin de tout ce que tu connais, que les arbres te soient étrangers, que tu ne reconnaisses ni les fruits, ni les fleurs, ni les mots sur les paquets de gâteaux.
Mais que s’est-il passé ? Des tas de choses, des tas de fictions qui n’ont pas eu peur de s’appeler réalité. Souvent nous marchons côte à côte, entre nous, il n’y a pas la place de penser que le ciel se ternit et que l’été se termine. Et puis il y a aussi cette petite image dans une poche, striée de blanc, là où la photographie a été pliée et une autre dans une boîte, qui manque parce qu’un jour on a été fou de penser qu’on voudrait l’oublier pour toujours.
Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains
Née à Cannes en 1991, Bettina Blanc-Penther vit et travaille à Paris. Après être passée par la Sorbonne en lettres modernes appliquées, elle sort diplômée en 2015 de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Dans ce cadre, elle écrit un mémoire : Le Corps de l’écrivain, qui questionne l’écriture comme passage entre mémoire et création. Parallèlement au projet du Fresnoy, elle participe en tant qu’interprète au projet Footballeuses du chorégraphe Mickaël Phelippeau.