Un portrait du travail et du paysage dans la plus grande mine de sel au monde, au nord du Mexique. Une interrogation sur comment les images sont capables des décrire la réalité du corps qui travaille et la nature tridimensionnelle de la matière première du point de vu d’un chien borgne.
Au nord du Mexique, dans la plus grande mine de sel au monde, le paysage se façonne par le travail des ouvriers et des machines. Plein de bruits, il n’affirme pas que le monde est une image. Et peut-être qu’il ne l’est pas. S’il est soutenu par les mineurs, il l’est aussi par la matière première. Ce qui gagne en volume comme objet perd son poids comme image.
Alonso Bonilla, Ana García, Carolina Bonilla, Rafael Bonilla, Fernando Álvarez Rebeil, Óliver Rendón, Juan Pablo Villegas, Kendra McLaughlin, Felipe Esparza, Ana Elena Tejera, Ugo Arsac, Trabajadores de ESSA, Manuel Granados, Antonio Avilés, Alicia López.
Santiago Bonilla est né en 1988 au Mexique. Il a fait des études de langues et littérature et a été assistant de la chercheuse Yvette Jiménez de Báez à El Colegio de México. Il a étudié le cinéma au Centro Universitario de Estudios Cinematográficos (Cuec-unam) où il a dirigé, écrit et tourné quelques courts métrages. Il a reçu la bourse Jóvenes creadores Fonca, avec Ximena Cuevas comme tutrice, et a gagné le prix du meilleur scénario au XVe Festival Internacional de Cine de Morelia. Ses films ont été projetés dans le cadre de festivals comme Punto de Vista et Vienna shorts. Depuis, Santiago Bonilla travaille comme assistant et directeur de la photographie. Son travail s’intéresse aux thématiques de la mémoire et du paysage.
Cursus2017: Sélectionné dans le programme Jóvenes Creadores del Fonca
Prix au Festival Internacional de Cine de Morelia (FICM)
Assistant direction de La camarista, film, prix FICM
2012 – 2017: Cinéma au Centro Universitario de Estudios Cinematográficos (cuec-unam)
2007 – 2011: Langue et littératures hispaniques à l’UNAM
Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains
