Varun Sasindran

La chambre - Film - 24min - 2017

présenté dans le cadre de l'exposition panorama 19

Une traversée atmosphérique. Des personnages se cherchent, cohabitent et se frôlent dans un décor suranné à une époque indéterminée. Ils traversent l’espace, esquissant sous leurs pas une voie, des choix possibles. Des liens se sont noués il y a longtemps. Il y a un voyage, une arrivée et un départ. Il y a le silence, qui enveloppe la femme en blanc dont le parcours relie les présences. La chambre est une invitation à glisser dans une brèche onirique où la frontière entre réalité et fantasme s’efface pour nous baigner dans une douceur parfois inquiétante, dans une certaine langueur qui nous laisse éveillé, en suspens, libre de compléter l’image et d’agencer les fragments. Une traversée atmosphérique. Des personnages se cherchent, cohabitent et se frôlent dans un décor suranné à une époque indéterminée. Ils traversent l’espace, esquissant sous leurs pas une voie, des choix possibles. Des liens se sont noués il y a longtemps. Il y a un voyage, une arrivée et un départ. Il y a le silence, qui enveloppe la femme en blanc dont le parcours relie les présences. La Chambre est une invitation à glisser dans une brèche onirique où la frontière entre réalité et fantasme s’efface pour nous baigner dans une douceur parfois inquiétante, dans une certaine langueur qui nous laisse éveillé, en suspens, libre de compléter l’image et d’agencer les fragments.
Marie Pons / Varun Sasindran

Biographie de l'imaginaire
Ma décision de devenir cinéaste vient des films que j'ai vus lors des festivals internationaux de cinéma au Kerala. Les Ombres des ancêtres oubliés de Sergei Parajanov et Les Fraises sauvages d'Ingmar Bergman m'ont profondément marqué. Puis j'ai eu la chance d'avoir des mentors pour me guider à travers le cinéma international, qui ont transformé mes rêves en réalité. Mais j’admire intensément John Cage, Fyodor Dostoyevsky, Francis Bacon a toujours inspiré mes recherches d'images pour mes films.

Varun Sasindran


Varun Sasindran, âgé de trente et un ans, a grandi dans l'état indien du Kerala où il est né. Diplômé en ingénierie électronique et en communication en 2008, il poursuit ses études en tant que développeur de logiciels. Quatre ans après, il quitte son travail pour reprendre des études de cinéma. C'est dans les festivals internationaux qu'est née son envie de tourner des films. Par la suite, il a obtenu un post diplôme en Visual Media à l'université de Calicut, sous la direction du docteur C.S. Biju, directeur du Centre pour la recherche et les études culturelles en Asie du sud puis il a enchainé avec un master of arts à la Sarajevo Film Academy. Désormais il est au Fresnoy - Studio national, qu'il a connu par l’intermédiaire d'Alain Fleischer lors d'un workshop à Sarajevo.

Production


Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, Tourcoing