Anaïs-Tohé Commaret
Ce qui nous pousse - Film - 2021
présenté dans le cadre de l'exposition Panorama 23
Film
À Valparaiso, un monde invisible régit le monde visible. Branco, 14 ans, vit dans une maison en carton sur une haute colline où le vent et la brume se font présences. Les fantômes d’une histoire passée rodent dans la ville, avons-nous vraiment oublié les disparus noyés dans la mer ?
Anaïs-Tohé Commaret
D’origine franco-chilienne, elle explore les potentialités sensorielles du médium filmique et son travail se définit par un va et vient entre la fiction et le documentaire. Elle mettra cela a profit lors de ses études aux Beaux-arts de Paris dans l’atelier de Clément Cogitore. Elle entre ensuite au Fresnoy - Studio national des arts contemporains ou elle étudie avec Ben Russell. Elle rencontre Nicolas Jardin, jeune chef opérateur, et ensemble ils créent des images percutantes les poussant au grand prix art vidéo au Festival Coté-Court en 2020.
Anais-Tohé Commaret remporte le prix coup de cœur du jury décerné par le Mac Val, Le Palais de Tokyo et Lafayette anticipation au Salon d’arts contemporain de Montrouge en juin 2022. Son univers vaporeux et fantasmagorique provient d’une fascination pour les personnages qu’elle définit comme des anti-héros/des fantômes qui sont des êtres qui errent entres les intervalles, cherchant un endroit où se sentir bien. En parallèle, elle exerce le métier de danseuse érotique dans un cabaret parisien. C’est de cette expérience qu’est née une nouvelle forme de questionnement dans sa démarche autour du système capitaliste, du travail et de l’autosuffisance des TDS.
Production
Partenaire
Crédits
› Interprétation : Branco Cordoba, Yessica Cordoba
› Image : Nicolas Jardin
› Montage image : Anaïs-Tohé Commaret
› Son : Léon Favier
› Mixage : Clément Decaudin, Victor Lenoir
› Accompagnement artistique : Ben Russell
Remerciements
Merci à Ben Russel pour ses conseils merveilleux, à François Bonenfant pour sa présence merveilleuse, à Guylaine Huyet pour son efficacité merveilleuse, à Laura Quiroz sans qui le film n’aurait pas pu être fait, à Francois Dumont pour son appui constant, à Léon Favier qui m’a soutenu durant le tournage, à Nicolas Jardin qui est le meilleur chef-opérateur du monde, à Olivier Commaret.